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Historique du Karaté

Maître Funakoshi Gishin


Maître Funakoshi Gishin

En 1922, le ministre japonais de l'éducation nationale invita un expert d'Okinawa (le maître Funakoshi Gishin) à faire une démonstration de karaté. Ce fut un grand succès : deux ans plus tard, l'université de Keio créait le premier dôjô de karaté au japon. Le grand maître du jûdô lui-même, Jigorô Kanô, manifesta son désir d'apprendre le karaté. Sous la direction du maître Funakoschi, puis en 1930, du maître Mabuni, autre grand maître d'Okinawa, le karaté deviendra au cours des ans extrêmement populaire dans tout le japon.

 

Bodhidharma et l'école de Shaolin

Il semble qu'entre 502 et 550 un moine indien, Bodhidharma arrive en Chine. Il a environ soixante ans. Il fait une impression extraordinaire par les pouvoirs qu'il paraît posséder. Il se livre à la méditation, entouré de nombreux disciples. Il leur enseigne des exercices physiques alliés à la respiration, nommés "Tach'uan". Une partie de cet enseignement fut recueilli dans un "Traité sur l'assouplissement des articulations" et un "Traité de l'assouplissement des os".

Bodhidharma aurait ensuite enseigné dans un célèbre monastère nommé Shaolin, fondé en 495 dans le Henan du nord de la Chine.

Durant des siècles, le temple de Shaolin sera le centre de plus de 400 variétés de boxe chinoise. L'école de Shaolin joua un rôle déterminant dans la connaissance des arts de lutte ou d'exercice à mains nues.

La tradition du secret étant absolue chez les maîtres chinois jusqu'à une époque récente, il est difficile de savoir comment s'est faite le transmission. Même à Okinawa il n'existe aucun écrit sur le karaté ou sur ses formes proches comme le Te , avant les écrits de maître Funakoshi Gishin lui-même.

 

Okinawa et le Te ou l'art des mains vides

Les échanges et les rencontres entre maîtres chinois et maîtres japonais existèrent de tous les temps. De maître Higaonna, dont Funakoshi fut l'élève, à Funakoshi lui-même, le lien subtil avec la Chine était à travers ces échanges toujours présent.

Des méthodes de combat chinoises furent alors adaptées sous le nom d'Okinawa -Te, ou simplement sous le nom de Te, signifiant "mains".

En 1903, les Japonais surpris par les performances physiques de jeunes conscrits pratiquant le Te, autorisèrent son enseignement dans les écoles.

Le nom de Karaté-Jûtsu remplaça le mot Te. (Karaté-Jûtsu, prononcé d'après les idéogrammes chinois, signifiait "arts des mains" chinois.

En 1932, l'apparition d'un style karaté nouveau au Japon, nécessita un nouveau nom : l'idéogramme chinois "Kara" signifiant Chine fut remplacé par un idéogramme de la même manière, mais signifiant "vide". Ainsi naquit le karaté contemporain ou "Arts des mains vides", dont le maître Funakoshi Gishin fit le premier la synthèse.

Il s'inspira de tous les arts martiaux s'apparentant au karaté : l'Okinawa -Te, le Kenpô, le T'ai-Chi, etc. Il étudia toutes ces méthodes et consacra sa longue vie à les répandre. Il mourut à 83 ans.

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